je vous avais promis un article sur ce quartète tout jeuno depuis presque un mois, alors on y est. c'est l'album de l'année (silent alarm). où comment faire un truc géant avec une formation simple. nos quatre gamins sont féroces en live et pros en studio. toutes leurs ritournelles pourraient être des hits planêtaires. tout n'est que poésie éphémère avec le premier morceau (like eating glass) puis on décolle avec "helicopter". ça c'est plus qu'un hymne, méchament furieux, le morceau va à 4000 à l'heure en foutant la pagaille sur son passage. tout cela accompagné par la lyrique voix de sir kele okereke. sans oublier les deux guitares qui ne sont pas sans rappeller le prépunk des clash. cette comparaison n'a rien d'anodin, tout rappelle en eux des groupes aussi culte que les clash ou les pierres qui roulent (et qui amasse de moins en moins de mousse). mais cela avec une fougue et une énergie à faire pâlir brian molko et sa clique de bras cassé. des baffes plein la gueule dès le second morceau, mais avec le troisième, c'est sur, cet album est culte. du niveau d'un elephant (white srtipes), d'un beautiful freak (eels), ou encore d'un antics plus récemment (interpol). immense, ce n'est plus un cris mais une messe symphonique. rythmé, mélodieux, silent alarm a tout pour exploser. mais les gamins n'aiment pas encore le star system (tant mieux!). l'explosion que fait naître en nous cet album sonne la révolte (so fuckin music comme ils disent!). et puis, banquet, de kasabian et clash, pour danser et rompre les pogos débiles qu'on conçoit sur du rock. le rock se danse, se chante, se vit, et bloc party est un précurseur de ce début de siècle. rien à ajouter, si, une chose, achetez le!
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Sujet: bloc party, et cette fois, pas de dérapage please. 
